L’avilissement d’Aurore – Partie 02

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Chapitre 2 – Faire connaissance avec son Président

Arrivé à la voiture, le militaire ouvre la porte arrière à la vitre teintée et lui fait signe de monter, toujours sans aucun vêtement. Elle a l’infinie surprise de s’asseoir à côté de son Chef de délégation. Gênée jusqu’aux entrailles d’être ainsi dénudée, dévoilant la totalité de son corps à un homme avec qui elle travaille occasionnellement.

Daniel Guérin est certes toujours bien habillé, mais il affiche un âge (environ 55 ans) qui, dans les faits, pourrait être proche de celui de son père. Sans compter quelques kilos en trop.

A l’avant, deux Africains sont installés, un chauffeur et un homme en costume. Celui-ci se présente :

– Désiré Amoussou, Mademoiselle, pour vous servir! Je suis le Préfet de Cotonou. Vous excuserez le comportement de mes hommes, mais il pensait que vous étiez une espionne ou, pire encore, une terroriste! Mais rien de grave ne s’est passé, je pense, à part quatre doigts dans le cul! Tandis que l’assistante administrative est encore estomaquée par les propos tenus, le représentant du Gouvernement sort alors de sa poche le document qu’elle vient de signer et l’agite de droite à gauche : – Merci aussi d’avoir paraphé ce document par lequel vous reconnaissez avoir tenté d’introduire des stupéfiants au Bénin. Ce qui chez nous équivaut de dix ans de prison.

– Mais… Monsieur… Je ne comprends pas… Je n’ai rien fait! Monsieur Guérin, aidez-moi!

Le Préfet la coupe sèchement : – Voyez-vous, Madame, chez nous, les femmes restent à leur place. Coucher avec un supérieur est tout à fait normal. Lorsque mon ami Daniel m’a expliqué qu’il vous désirait, à un point que vous ne pouvez même pas imaginer, j’ai proposé de lui rendre un petit service. Et voilà! Si vous n’êtes pas obéissante à votre patron, vous serez accusée, avant la fin du séjour, de trafic de drogue et de tentative de faire pénétrer celle-ci sur notre territoire…

Est-ce bien compris?

– Oui, répond-elle, presque de manière inaudible.

– Je vois que vous êtes une personne censée. Puis se tournant vers son ami : – Tu as un goût plus que remarquable! Elle a un corps magnifique! Tu vas pouvoir t’amuser!

– Mais j’y compte bien, Désiré, j’y compte bien! confirme, d’une voix faussement détachée le Président du Conseil régional. Il est au bord de l’éjaculation, rien qu’à imaginer ce qu’il va faire avec la blonde au physique somptueux et désormais à sa merci.

Dans un endroit moins fréquenté, la voiture sort de la route et emprunte durant quelques mètres une piste. — Sortez et habillez-vous un minimum! ordonne le gradé, à l’égard d’Aurore. Nous allons vous déposez à votre hôtel. Soyez au moins décente!

Vingt minutes plus tard, le politicien et sa subordonnée sont dans leurs chambres respectives. A peine installée, elle voit le téléphone situé sur sa table de nuit déjà sonner :

– Allo?

– Aurore! J’ai un très grand lit et je ne voudrais pas y dormir seul. Nous allons donc partager celui-ci. Venez me rejoindre immédiatement! Il est temps de faire connaissance.

Proche de la syncope, l’employée frappe à la porte de la suite de Guérin. Ce dernier ouvre et l’entraîne par le bras plus qu’il ne l’invite à entrer : – Allez vous décrasser! Mais laissez ouvert!

La beauté blonde s’exécute, la myriade de miroirs qui décorent la salle de bain en marbre permettant de la voir sous presque tous les angles, alors qu’elle se dénude et se tient debout en faisant couler l’eau de la douche. Vingt minutes plus tard, ses cheveux blonds mouillés et tirés en arrière, ses formes cachées par une serviette de bain enroulée autour de son corps, elle rejoint l’homme dans le salon.

A ce moment, quelqu’un tambourine à l’entrée.

– Ce doit être le « room service ». Je n’avais pas envie d’aller au restaurant, tant je brûle de vous connaître un peu mieux… Donnez — moi votre serviette et allez ouvrir!

– Mais… Je serai nue!

– Vous l’avez été une bonne partie de la journée! A poil devant de nombreux Noirs! Un de plus ou un de moins! Ne faites pas la gênée! D’autant qu’il y en aura d’autres!

Et sur ce lourd sous-entendu, la fille s’en va vers le seuil et invite à entrer le jeune serveur qui attendait dans le hall. Surpris par la nudité de la secrétaire, il annonce néanmoins, entre deux toussotements nerveux : « Room service », poussant un chariot plein de nourriture. Suivant les instructions du Président, elle le conduit dans la pièce.

Le garçon, se dit-elle, ne doit pas manquer d’avoir une magnifique vue de mon derrière! Sous l’effet de la climatisation, ses tétons deviennent durs et tendus, tandis qu’elle fouille, très gênée, dans son porte-monnaie pour lui donner un pourboire…

Installés ensuite confortablement dans les deux fauteuils en osier situés sur la terrasse de la chambre, l’homme politique et l’auxiliaire –même si elle n’a aucun appétit- dégustent quelques collations. Daniel Guérin ne cesse de servir à boire à son invitée, qui en est déjà son Escort Beylikdüzü troisième verre de vin rouge : — Aurore, je bois à votre beauté! Maintenant, ajoute-t-il, se déshabillant tout en parlant, il est temps d’aller au lit!

L’auxiliaire, toujours nue, accompagne son « patron » sur la literie, selon ses ordres. Elle s’allonge de côté, caresse la bite de l’élu pendant qu’il l’embrasse et lui palpe la poitrine.

Il l’oblige à lécher son membre et bientôt seuls les bruits de succion se font entendre dans la pièce silencieuse. La fille doit encore fait des progrès dans l’art de la fellation. En effet, assez timide, elle prodigue rarement ce type de gâterie à son mari, qu’elle a connu à seize ans au sein de la même Harmonie. Elle vient de l’épouser il y a moins d’un an. Pourtant, malgré l’absence visible de pratique, le Président est proche de la béatitude. Enfin, se dit-il, elle est à moi! Désormais doté d’une forte érection, il l’invite à écarter les jambes, et pénètre son vagin, alors qu’elle enroule ses jambes autour de lui et accroche ses bras à son dos. Guérin se met à la baiser de plus en plus vite, sa queue touchant, à chaque aller et retour, les lèvres vaginales, dans un bruit à la fois sonore et obscène. Ne ressentant aucun plaisir, elle finit par grogner, plus de douleur que de réelle jouissance :

– Unnhh! Huuhnnn!

Le lit tremble, et le corps d’Aurore rebondit. Elle se tortille, tandis que l’élu la besogne encore plus fort.

Elle murmure : – Oohhhhh!

Lui pousse comme le piston d’une locomotive et frappe violemment l’employée avec son bassin. Elle se contracte, tandis que l’homme jouit en elle et s’affale dans le lit, en haletant.

En pleine nuit, elle est réveillée par le Président. Quelques minutes plus tard, elle le chevauche, obéissant à ses injonctions, et le baise. Appuyant ses mains sur l’oreiller, de chaque côté de la tête du responsable politique, elle se fait rentrer dedans, pendant qu’elle monte et descend sur le sexe dressé qui la remplit. Ses seins sont secoués, tandis qu’ils se présentent à hauteur de la bouche de l’élu, qui les tâte et les mordille. Il lui claque aussi violemment les fesses, les faisant rougir, afin de l’encourager. Elle a l’impression d’être juste un simple objet, destiné à satisfaire un vieux lubrique. Elle n’a pas tort : deux heures plus tard, à quatre pattes, elle est prise en levrette, comme une esclave sexuelle, Daniel Guérin giflant à nouveau son postérieur, alors que sa poitrine se balance. Sa tête pend et ses cheveux lui couvrent le visage. Elle grogne et pleure, tremblante et submergée par une honte absolue, tandis que son supérieur éjacule dans ses entrailles.

Le lendemain matin, alors qu’elle émerge péniblement dans des draps plus que souillés, son « chef » la regarde en souriant : – Bonjour, ma chère! La nuit a été agitée entre nous mais, malgré cela, j’espère que vous avez bien dormi! Vu que nous nous connaissons maintenant de manière, comment dirais-je, approfondie, je me propose de te tutoyer, en privé, évidemment! Aujourd’hui, je dois partir toute la journée pour une réunion de travail avec le Préfet. Je t’invite à te préparer car nous devons te déposer chez lui. Nous avons pensé que tu ferais une excellente baby-sitter!

Je vais prendre mon petit déjeuner tranquillement. Je t’invite à me rejoindre d’ici quarante-cinq minutes. Mon ami a une piscine : n’oublie pas d’emporter l’un de tes bikinis!

Chapitre 3 — Une piscine et trois adolescents

Un peu avant 10h, la voiture du représentant du Gouvernement et dans laquelle siègent le Président et l’assistante, dépose cette dernière devant une villa située dans la banlieue chic de Cotonou. Murs blancs, grilles et barbelés de protection : l’endroit est aussi beau que sécurisé. Elle est accueillie sur le perron en marbre par le Préfet, d’un air exagérément respectueux : – Merci, Mademoiselle, d’avoir accepté de surveiller mes enfants, où plutôt mes adolescents. Leur mère est décédée et ce n’est pas facile pour un homme aussi occupé que moi de veiller sur eux. Merci encore!

– Je vous en prie, répond-elle, même si celle-ci n’est pas dupe un instant du laïus sirupeux ainsi prononcé.

– D’autant, Madame, que je ne voudrais pas transmettre à la justice le document que vous avez signé concernant cet horrible trafic de drogue. J’espère que mes fils, qui sont presque des adultes, ne seront pas déçus de vous : pensez, ils ont quatorze, quinze et seize ans!

Mais que veut -il dire? s’inquiète-t-elle. Il souhaite que je couche avec ses gosses ou quoi?

La splendide demeure est entretenue par une armée de domestiques : jardiniers, nettoyeuses, cuisinières. Sans compter les agents chargés d’assurer la sécurité des lieux.

Assez étrangement, aucun des ados ne semble présent. Une dame d’un certain âge, sans doute la gouvernante, invite la subalterne à la suivre, à se changer dans une chambre et à plonger, vêtue de son bikini, dans la piscine avant que l’un des nombreux invités habituellement Beylikdüzü Escort Bayan présents n’occupe cette dernière de manière intempestive :

– Profitez-en! Le calme est une denrée rare, ici!

Une fois changée, la jeune femme barbotte dans l’eau, en se dirigeant vers la zone la plus profonde et en faisant la planche pour se relaxer paresseusement. Elle est presque en train de s’assoupir lorsqu’elle entend des cris, ceux des grands enfants du Préfet :

– Aurore? C’est votre nom? On est content de vous connaître! Notre papa nous a beaucoup parlé de vous! Et en bien! La subordonnée aurait aimé ne pas être dérangée aussi rapidement, même par la progéniture d’un responsable béninois. Réalisant qu’elle ne porte que son bikini, elle rougit, heureuse d’être dans la piscine, espérant que la distorsion de l’eau les empêchera de voir sa tenue. Les jeunes se glissent déjà dans le plan d’eau, la nymphette se sentant étrangement gênée.

Elle se retrouve seule, avec trois garçons plus que formés et dont le père tient sa destinée entre ses mains. Les adolescents se présentent rapidement : Sènan, Ayo, et Donan.

Ce dernier n’a aucune retenue dans ses commentaires : – Wahou … Vous êtes vachement sexy dans votre petit bikini bleu! Vous avez un fiancé? Un mari? Il en a de la chance!

L’employée d’administration est désarçonnée par rapport à ces commentaires. Sènan lui affirme ensuite qu’il peut rester en apnée plus de deux minutes, tandis que ses deux frères nagent non loin. Elle préfère ne pas répondre. Les plus grands s’approchent soudain rapidement, confirmant les paroles du benjamin, en ajoutant même :

– Madame, il prétend pouvoir rester sous l’eau pendant de longs moments sans remonter à la surface. Vous pensez que c’est vrai? questionne Donan. Mis en cause par son aîné, Sènan semble s’énerver devant ce qu’il considère comme une remise en question de ses propos : – Je le jure! Et je vais le prouver! Vous voulez bien être l’arbitre?

– Oui, bien sûr! répond la jolie blonde, amusée. Je serai impartiale, sois rassuré! Le garçon respire plusieurs gorgées d’air, avant d’accomplir son soi-disant exploit. Juste avant de disparaître, il s’adresse à ses aînés : – Allez, les gars, on fait comme on a dit! Ne commencez que lorsque ma tête aura disparu sous l’eau…

Dès qu’il est en apnée, les deux autres se mettent en mouvement et, sans crier gare, immobilisent les bras de la beauté blanche. Elle est prise au dépourvu et, bien plus forts qu’elle, ils l’entraînent contre le mur du fond de la piscine, plaçant chacun de ses bras de chaque côté du dévidoir. Elle cherche à se défendre, mais elle ne peut pas bouger.

Elle sent soudain des mains se saisir de sa culotte de bikini par la ceinture, et quelques instants plus tard son bas de maillot flotte à une encablure d’elle. Elle frémit en entendant Ayo s’exclamer : – Il a fait du bon travail! Il a déjà épluché notre chérie! Celle-ci étant sans protection, voyons à présent s’il sait lui bouffer la chatte sous l’eau!

Les deux frères, qui ont déjà bloqué ses bras, se saisissent à présent de chacune des jambes de la blonde afin de les écarter. C’est allé si vite que celle-ci n’a pas tout de suite compris ce que l’adolescent de quatorze ans prétendait lui faire. Se débattant, cherchant à se libérer, elle se fige bientôt, une langue parcourant ses lèvres vaginales :

– Non pas cela… S’il vous plaît…

Ayo se récrie : – Mince alors! Il lui broute vraiment le gazon!

Quelques secondes plus tard, Sènan surgit de l’eau, balaie sa bouche d’un revers de la main et commente :

– C’est la moule la plus juteuse et la plus goûteuse que je n’ai jamais testée!

Dans la foulée, les garçons lui enlèvent le haut du bikini, touchant sa poitrine, jouant avec ses mamelons.

– Pourquoi me faites-vous cela? Vous êtes pires que des animaux!

– Mais parce que l’on va te baiser! N’oublie pas que notre père, qui nous a tout expliqué, à un document signé de ta part et qui pourrait t’envoyer en prison, espèce de dealeuse!

L’auxiliaire frissonne de peur. Son monde s’écroule : elle se retrouve à merci de ces sales gamins.

– Il est temps d’y aller! lui ordonne soudain Donan. Suis-moi!

Elle sort lentement de la piscine, honteuse, dans le plus simple appareil et dégoulinante d’eau, prenant la direction de la chambre en suivant l’intéressé. Les deux autres frères la suivent, matant ses fesses, qui bougent à chaque pas. Plusieurs domestiques la croisent, nue. Celle-ci évite au maximum leurs regards, et surtout leurs sourires moqueurs, car ils savent évidemment ce qui va bientôt se passer! Arrivée près du grand lit qui va accueillir leurs ébats, elle se laisse tomber mollement sur celui-ci, fermant les yeux pour ne pas voir ce qu’elle va devoir subir.

Qui va être le premier à me violer? se désespère-t-elle.

Les garçons décident que le plus jeune, Sènan, va commencer. La fille, elle, entend rester inerte. Celui-ci la rejoint dans le lit, lui mordille l’un Beylikdüzü Escort de ses tétons, palpe ses seins et, sa queue à la main, farfouille dans sa fente, cherchant l’orifice tant convoité.

– Ouuuuiiii! Je suis dans sa chatte! C’est fantastique! Je suis un homme maintenant!

Et il commence, tel un marteau piqueur, à la labourer de toute sa puissance. Il grogne de plaisir, étant entré pleinement dans la jeune femme. Mais manquant de la plus élémentaire expérience, il ne parvient pas à retenir son éjaculation et, moins de cinq minutes après avoir effectué sa première pénétration, il ressort tout penaud.

Mais déjà son frère, Ayo, prend sa place. Des larmes perlent aux yeux de l’employée, alors qu’elle s’apprête à supporter un deuxième rapport sexuel non désiré.

Une seconde bite conquérante s’introduit en elle. L’adolescent marque son contentement : – Oooh, mon Dieu… C’est trop bon… Aahh… Ahhhh… Je vais jouir!

Après une vingtaine de va-et-vient, il sent soudain les muscles vaginaux de sa partenaire enserrer sa queue dans une étreinte puissante, provoquant immédiatement son orgasme. La jolie blonde, sans montrer la moindre émotion, vient d’accélérer les choses afin de mettre un terme rapide à cette situation dégradante. Le troisième à la rejoindre est Donan. A la différence de ses deux cadets, il a déjà eu des rapports sexuels et est bien décidé à faire jouir cette femme!

L’agrippant par les hanches, il empaume ses seins et les caresse tendrement avec ses pouces. Ainsi sollicités, les tétons ne tarder pas à durcir et à s’ériger, la respiration de la subalterne se faisant un peu plus lourde. Lentement, il descend avec l’une de ses mains sur son ventre, ses cuisses, son mont de venus et atteint son clitoris.

Il le mignote, le triture délicatement, tenant son sexe de l’autre main, prêt à s’engouffrer quand il le jugera utile, ce qu’il fait moins de dix minutes plus tard : – Oooooh! gémit Aurore, lorsqu’elle le sent en train d’envahir son intimité. Mais elle tient, par amour pour son mari, à ne pas succomber au moindre orgasme. Il la baise maintenant vigoureusement, savourant sa première chatte de blanche. Mais rien n’y fait : l’assistante d’administration se refuse à prendre du plaisir. Aussi simule-t-elle :

– Oh oui, continue! Continue! Je vais venir! Baise-moi! l’encourage-t-elle, afin de mettre fin à ce calvaire. Et tandis que Donan éjacule abondamment dans le réceptacle offert, elle continue à ressentir une épouvantable gêne. Mais déjà son amant d’un jour la tire de ses pensées : – Mon père et ton patron vont bientôt revenir. Va récupérer ton bikini dans la piscine et rhabille-toi! Alors qu’elle se lève et s’apprête à quitter la pièce, il lui adresse, fier de ce qu’il croit être un exploit, une petite claque sur la fesse gauche, comme on flatte un animal. Les joues rouges et couvertes de larmes, elle monte quelques minutes plus tard dans la voiture officielle qui, avec Daniel Guérin, la ramène sans doute à l’hôtel pour de nouveaux tourments…

Chapitre 4 — Un safari très enrichissant

Il n’en est pourtant rien.

Le lendemain matin, sans avoir passé la nuit avec sa subalterne, le Président du Conseil régional lui annonce qu’ils partent l’après-midi même pour un safari de trois jours.

Et juste après le repas, deux jeeps viennent les chercher à l’hôtel. La première est occupée par deux colosses lourdement armés et chargés de leur protection. La seconde emmène l’élu et Aurore. Ont également pris place dans cette voiture le chauffeur et le chef de l’expédition. Respectant les consignes vestimentaires données par son « patron », la nymphe est habillée d’un mini — short et d’un débardeur. Elle ne porte aucun dessous. Elle remarque d’ailleurs que les guides n’ont pas manqué de la détailler de haut en bas. Ils sont visiblement très intéressés par sa bouche, ses seins et ses fesses. Le responsable de la chasse a rapidement indiqué aux deux Occidentaux qu’ils n’auraient à s’occuper de rien, les quatre Béninois se chargeant de conduire, de monter les tentes et de cuisiner la nourriture :

– Tout ce que vous avez à faire, c’est de prendre des photos et de profiter des paysages! déclare, avec un large sourire, celui qui se présente comme s’appelant Fifamè.

L’air est chaud et humide, la situation étant rendue étouffante dans les habitacles en l’absence d’air conditionné. Une importante poussière s’engouffre également par les vitres entrouvertes. Les pistes se suivent et se ressemblent. Plusieurs fois, les véhicules s’arrêtent pour permettre aux occupants de se déshydrater et de faire leurs besoins naturels. L’assistante est d’ailleurs obligée de s’isoler derrière un buisson.

En fin de journée, le convoi s’arrête dans une clairière, près d’une rivière, pour y installer le campement. L’endroit est magnifique, comme une carte postale. Les blacks ont monté les abris, allumé un feu et préparé le repas. Après avoir mangé, tous s’assoient autour des flammes pour profiter de la future tombée de la nuit. Il fait encore jour et la mariée demande au chef du safari où elle peut prendre une douche. — Une douche? éclate-t-il de rire. La seule douche que vous aurez, c’est si nous avons une grosse pluie! Sinon, il faut vous laver dans la rivière, comme nous.

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